Bienvenu à Vaires sur Marne, en 2050.

C'est la ville natale de mon club de figurines. C’est d’un côté des millions de Non-Vivants. De l’autre côté, les Vivants. La cohabitation est difficile. Et souvent sanglant.

Si vous voulez savoir plus sur les étranges raisons qui ont amené des dizaines de milliards de zombies sur Terre, reportez-vous à la rubrique « Présentation ».

Si vous voulez rencontrer les citoyens de Zombieville, je vous invite à parcourir la rubrique « Les Vivants ». Vous y rencontrerez des Familles, qui essaient de mener leur vie quotidienne malgré tout. Des Combattants, qui agissent pour contenir le menace zombie...ou protéger les nons-vivants. Des Helpers, qui apportent des bonus pendant les scenarios.

Si vous êtes porté(e) sur la putréfaction, un tour dans la rubrique « Les Non-Vivants » devrait vous satisfaire.

Enfin, Radio Résurrection vous propose des émissions pour tous les goûts.

samedi 24 novembre 2012

24 novembre 2050

Salutations citoyens, vous écoutez Radio Résurrection 101,666FM.

C'est "l'Heure de l'Histoire", animée par le professeur doyen de l'Université de Vaires II, M. Sylvain Dezerbe.

-  Bienvenu Professeur, ça fait plaisir de te voir.  L'irruption des Zombies, c'est semble-t-il du pain bénit pour toi !
-  Et comment mon cher Benoît.  Pas plus tard que ce matin, je discutais avec un zombie, un ancien de la Résistance française, grâce à qui j'ai pu confirmer certaines de mes thèses.
-  Une conversation paraît-il non sans danger ?
-  En effet !  Des zombies-nazis ont surgi, prêts à en découdre.  Heureusement j'avais mon Colt autour de ma taille, et les Dragons de Vaires veillaient sur moi.  Je peux vous dire, quand L'Anglais tire avec un vrai bazooka, il ne fait pas des double '1' comme il en faisait au club au bon vieux temps !  Et Frantz - je veux dire, le Président Badré - sait manier fichtrement bien la lance-flammes.  Les fascistes en ont pris pour leur grade, hé hé.

Peinture par Stef

-  Et aujourd'hui, cher Professeur, tu es là pour nous parler de l'histoire contemporaine de Vaires sur Marne.

-  Tout à fait, suite à l'excitante découverte du plan architectural du Nouveau Vaires, dessiné vers les années 2030.
-  Qu'est-ce que tu entends Professeur par "Nouveau Vaires" ?
-  Je vous rappelle, Benoît, chers auditeurs, les enjeux de la fin des années 20.  Trois vecteurs se sont croisés : l'augmentation exponentielle de la population, la pollution urbaine qui approchaient les limites du supportable, et les découvertes faites par notre vaisseau spatial "Gondoire" dans le système Vega-117.
-  Nos plus jeunes auditeurs n'ont pas connu ce moment extraordinaire, peux-tu nous rappeler les grandes lignes ?
-  Bien sûr.  L'équipage du "Gondoire" a trouvé des plantes extra-terrestres capable d'absorber le monoxide et le dioxide de carbon à une vitesse mille fois plus élevée que la végétation de la Terre.  Cette découverte a révolutionné notre mode de vie.
-  Parce que nous pourrions polluer en toute bonne conscience ?
-  Pas tout à fait : les végaplantes ne peuvent absorber ces oxides de carbon que dans un laps de temps réduit après leur émission.  Il fallait créer des parcs entiers au sein même de l'espace urbaine pour sauver l'humanité.  Vaires sur Marne était choisi comme ville pilote de ce programme.
-  Et c'est ce qui nous donne ce paysage urbain si caractéristique aujourd'hui ?



-  Tout à fait.  De hauts tours à l'occupation dense et le déplacement dans l'axe vertical de l'essentiel du réseau de transport.
-  Et ces parcs, où il fait bon se promener.
-  Ah, s'y promener, ce n'est pas une merveilleuse idée, c'est quand la dernière fois que tu es allé en centre ville cher ami ?  Au contact, les végaplantes sont hautement toxiques pour l'homme.  Les symptômes vont de l'éruption cutanée généralisée à la mort quasi-instantané par choc anaphylactique.  Si tes gosses perdent leur ballon dans un végaparc, vaut mieux ne pas aller le chercher.
-  On ne se promène plus à Vaires sur Marne ?
-  Mais bien sûr.  Grâce au programme éclairé du Président Badré, la ville a financé de nombreux trottoirs, isolés des végaparcs par des murs ou des clôtures électriques.  Et notre boulevard de Lorraine attire même les Parisiens.  On s'y promène le dimanche avec un plaisir non-dissimulé, et depuis que les Airborne Angels ont bombardé les Champs Elysées avec des sous-munitions à soufre, la gare de Vaires déverse chaque matin des métropolitains par dizaines.
-  Merci cher Sylvain de ce fascinant exposé.  J'avoue que tout cela me donne envie de quitter mon bunker et d'aller voir de plus près.  A la semaine prochaine à la même heure, chers auditeurs, où notre invité nous invitera à voyager dans le monde des chevaliers, pour mieux comprendre la motivation de ces zombies en armure qui ont été vu en centre ville ces derniers jours.

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