C'était lyrique, non ?
La famille Groseille fait cependant figure de réussite. Anciens de la Sietrem, Papy et Mamy ont subtilisé un des camions poubelles lors de la fermeture du site. Ils louent leurs services à la municipalité, puis ils trient les déchets ramassés qu'ils revendent dans toute la ville.
Bien sûr un tel succès a attisé les convoitises. Heureusement que les aïeuls, leur fils, leur belle-fille et leur innombrables petits-enfants ne craignent pas de se salir les mains. Et bien sûr en commerçants avisés, ils vendent les pièces détachées de leurs victimes à leurs voisins zombies. Le recyclage, c'est l'avenir !



Bernard Groseille,
dit "Bernard des Bois" est le mouton noir de la famille. Respectable et moral,
il a pu après des années de travail honnête s’inscrire à des études de médecine.
Elles furent malheureusement interrompues par la Résurrection. Depuis, Bernard
s'est trouvé une cause : lutter contre la marginalisation de la majeure partie
de la population de Zombieville par un impôt local direct à répartition
discrétionnaire. En bref, il estourbit les riches, il leur pique tout et il le
donne à ceux qui n'ont rien.
La guerre urbaine est pour Artémis Groseille un
exutoire pour ses troubles hormonaux. Elle s'est entraînée depuis une décennie
sur des jeux vidéo, aujourd'hui elle le fait pour de vrai. Elle aide parfois
son oncle Bernard, qui espère encore déteindre sur elle. Sinon elle bute des
gens plus ou moins au hasard. Hé, nous avons tous été adolescent un
jour...
Zagathe, la cadette de la famille vaque à ses occupations sur son planche
de skate anti-grav dernier cri. Ses parents ont cédé à sa dernière caprice et
lui ont offert un bazooka customisé Hello Kitty pour son 10ème anniversaire.
Triton et Josette étant assez portés sur "la chose", les Groseille Boys sont légion. On a arrêté de leur donner des prénoms après le quatrième et les quatre premiers ont oublié leurs prénoms.
Et pour finir : leur fidèle destrier....

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